Clairvoyance Suisse

La clairvoyance est la capacité présumée de connaître des événements, des lieux ou des objets qui peuvent être distants (dans le temps ou l’espace) ou cachés, par une perception extrasensorielle. Ceux qui l’ont sont appelés clairvoyants.
Étymologie

Le mot vient de la clairvoyance française, « clear vision », et du latin clarus, « clear » and see, « see » ; selon le contexte, il peut être compris à la fois littéralement comme une perception visuelle, et au sens large comme une acquisition générique de connaissances ; dans ce sens large, il est aussi appelé télesthésie ou métagénomie. La métagnomie désigne un ensemble de phénomènes paranormaux qui vont de la vision des faits passés et futurs, aux visions des faits qui se produisent dans un autre lieu, à la lecture des pensées des autres, même des personnes physiquement éloignées du média, résumant en un seul mot : clairvoyance, clairvoyance, rétrospection, télépathie.

Le mot métagnomie a été inventé par Émile Boirac à partir de l’union de deux mots grecs : le préposé grec μέτα (au-delà) et γνώσή (savoir), puis « au-delà du savoir » ou, librement traduit, « savoir supra-normal » De « métagnomie sont nés les mots « métagnomique » et « métagnomique », synonyme de medium et psychique.
Robert Amadou propose de remplacer « métagnomie » par le terme « métagnomie », qu’il considère comme le plus significatif.

La clairvoyance, en tant que terme de parapsychologie, se distingue généralement de la divination parce que dans cette dernière, la connaissance provient d’une source surnaturelle telle qu’une divinité ou une entité spirituelle, tandis que dans la clairvoyance, elle vient directement des capacités du médium. Mais cette distinction n’est pas toujours respectée : aussi bien dans l’usage courant que dans l’usage littéraire, les termes « clairvoyance » et « clairvoyant » sont parfois utilisés aussi pour des pratiques divinatoires, comme les voyants ou les diseuses de bonne aventure ; il y a même ceux qui les utilisent pour indiquer une clairvoyance intellectuelle marquée, qui est pourtant étrangère tant à la voyance qu’à la divination.

La croyance que les phénomènes de clairvoyance existent a toujours existé dans toutes les cultures. En Occident, l’un des premiers voyants à acquérir une grande notoriété fut Nostradamus, en 1555. Le mystique suédois Emanuel Swedenborg, au XVIIIe siècle, a même attiré l’attention de Kant dans son œuvre Dreams of a Visionary Explained with Dreams of Metaphysics (1766). La clairvoyance était aussi un des phénomènes attribués aux patients de Franz Mesmer.

Pendant l’âge d’or du spiritisme, au tournant des XIXe et XXe siècles, de nombreux médiums prétendaient pouvoir pratiquer la clairvoyance, qui a été étudiée scientifiquement par la Société de recherche psychique depuis 1882. Certains parapsychologues pensent que la clairvoyance, la télépathie et la précognition sont des manifestations différentes d’un même phénomène ; cependant, une théorie satisfaisante de ce que pourrait être un tel mécanisme n’a pas encore été formulée[6], et aucune preuve scientifique n’a été trouvée jusqu’à présent que de tels phénomènes existent réellement. D’autre part en voyance Suisse , ces perceptions extrasensorielles peuvent être pseudosensorielles et, à ce titre, elles sont étudiées dans le domaine de la psychiatrie en tant que phénomènes délirants dans le trouble schizophrène de la personnalité et les hallucinations, mais dans de tels cas, on ne peut évidemment avoir une preuve non aléatoire de ses propres perceptions, alors simplement subjectives.

Certains médiums et médiums, parmi lesquels Stella ou Maylan, ont prétendu pouvoir identifier par la clairvoyance des personnes disparues (généralement décédées dont le corps n’a pas encore été retrouvé). Au cours du XXe siècle, il y eut aussi des voyants, appartenant à diverses écoles et adresses de nature philosophique et ésotérique, comme l’anthroposophique, le rosicrucien, voire le yogico-oriental, qui entendirent s’appuyer sur la perception des phénomènes extra-sensoriels pour construire une véritable science spirituelle, pour expliquer le monde occulte avec la méthode et la rigueur des sciences.

« Certains pouvoirs occultes sont indispensables pour l’investigation directe des conditions avant la naissance et après la mort de l’homme, mais personne ne devrait désespérer d’acquérir de telles connaissances parce qu’il n’a pas encore développé de pouvoirs occultes. Tout comme l’homme peut apprendre beaucoup de choses sur l’Afrique sans y être allé personnellement, en lisant les descriptions des explorateurs qui y sont allés, il peut visiter les royaumes superphysiques, s’il a acquis le pouvoir de le faire, ou peut-il lire entre-temps ce que les autres en possession de ce pouvoir ont rapporté suite à leur enquête.

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